Lactation induite : Début de la phase 2 !
Arrêt de la pillule
En octobre 2017, j’ai arrêté de prendre la pilule, tout en continuant à prendre la dompéridone. J’ai également commencé la stimulation physique avec le tire-lait, 5 à 6 fois par jour.
Première mésaventure : La friction du sein dans la téterelle trop grande ( 24mm) du tire-lait m’a provoqué, dès le premier jour d’utilisation, une intense brûlure de l’aréole. Plaisir !! Heureusement, plusieurs jours d’Homéoplasmine et de lanoline (y compris lors des tirages afin de ne pas “tirer à sec”), ainsi qu’un changement de téterelle ( achat de téterelles 21mm en pharmacie ), ont fait de cette mésaventure un mauvais souvenir ! Je ne peux donc que conseiller aux femmes qui entameraient ce voyage d’utiliser un peau d’huile de coco, de lanoline ou d’homéoplasmine lors des premiers tirages pour éviter cette brûlure de friction. Attention à bien vérifier la taille de la téterelle, en fonction du diamètre de votre téton après tirage.
Très vite, les premières gouttes sont timidement apparues au bout de mon sein! Jusqu’à ce qu’un jour, les gouttes atteignent la bouteille du tire-lait pour la première fois ! Début du miracle !
Dans les jours et semaines qui ont suivi, les quantités n’ont fait qu’augmenter, et plutôt rapidement. C’était très motivant et stimulant !
Erreur de parcours
A ce moment, j’ai voulu tenter une expérience : Cesser la dompéridone, et maintenir ma lactation uniquement par la stimulation du tire-lait. Les premiers jours, cela a semblé se faire sans problèmes et j’ai cru avoir gagné. Sauf qu’après 2-3 jours, grosse chute de lactation, je n’avais plus que quelques gouttes, péniblement.
J’ai donc tiré mes conclusions et j’ai repris immédiatement ma dompéridone, passant à 100mg/jour, en espérant ne pas avoir fichu en l’air tous mes mois de préparation avec une expérience stupide. Fort heureusement, une fois la dompéridone de retour dans mon système, la lactation a repris son évolution normale !
A partir du moment où cela me semblait valoir la peine, j’ai commencé à conserver le lait obtenu dans des bacs à glaçons avec couvercle :
Petit à petit, les glaçons se sont accumulés et j’ai commencé à constituer une réserve :
Et le stock de glaçons a continué à grossir…
Et peu de temps avant l’arrivée de notre fille…
Le premier tirage de la journée est toujours le plus important en terme de quantités. Par la suite, les autres sessions produisent environ 20-30ml à chaque fois, donnant des journées aux alentours de 100-150ml. C’est “peu” en regard des besoins d’un bébé, mais il ne faut pas oublier qu’un bébé est bien plus performant qu’un tire-lait, et qu’il stimule aussi bien plus les hormones de la maman.
De plus, à ce stade, je ne prenais toujours que 100mg de dompéridone par jour, en sachant que je pouvais monter jusqu’à 160mg/jour si j’en avais besoin. Il me restait donc quelques jokers dans la manche…